Le CEA a pour mission de promouvoir l’épanouissement des femmes et des jeunes filles à travers la valorisation des savoirs endogènes

Le Centre d’Étude Anthropologique (CEA) est une association à but non lucratif regroupant des chercheurs en sciences sociales, des populations rurales et de nombreux leaders de mouvements associatifs féminins. Créé en mars 2015 et légalisé en 2023, le CEA a pour mission de promouvoir l’épanouissement des femmes et des jeunes filles à travers la valorisation des savoirs endogènes. Il mène des études servant d’outils d’aide à la décision pour les autorités publiques, religieuses et traditionnelles. Le Centre d’Étude Anthropologique a pour objectif de développer, au plan national, la recherche sur les productions et usages liés aux littératures populaires, à la culture médiatique et aux industries culturelles. Ce domaine de recherche s'inscrit dans la longue durée et s'ouvre à toutes les disciplines concernées (littérature, sciences de l’information et de la communication, histoire, sociologie, anthropologie, psychologie, histoire des arts, etc.), favorisant des approches interdisciplinaires, transdisciplinaires et transnationales. Notre mission est également d'assister les enfants en situation défavorisée afin qu'ils grandissent dans la dignité. Le CEA intervient dans quatre domaines d’action : l'éducation, la santé et l’alimentation, la protection contre les abus, et le développement communautaire.
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Ce que nous faisons

FONCTION THERAPEUTIQUE DE L’ART

L’approche artistique met en lumière la dimension esthétique et expressive de l’art. Dans les civilisations africaines, l’art n’est pas seulement un moyen de créer des œuvres visuellement plaisantes, mais aussi un puissant outil d’expression culturelle. À travers les formes, les couleurs et les matériaux, l’art reflète les valeurs, les croyances et les histoires des peuples. En Afrique francophone, la promotion de l’art s’intensifie, contribuant à la réhabilitation des cultures locales et à la lutte contre l’acculturation. Cette approche artistique permet aux communautés de préserver leur identité culturelle tout en s’ouvrant au monde, renforçant ainsi leur patrimoine culturel.

Au-delà de son rôle esthétique, l’art possède une fonction thérapeutique essentielle. Nos travaux ont révélé l’importance de cette dimension pour soigner des patients, notamment ceux atteints de maladies cérébrales, et pour offrir un épanouissement aux populations défavorisées. L’art, en stimulant la créativité innée en chaque individu, qu’il soit valide ou invalide, permet d’explorer et de dévoiler des talents cachés. En créant un espace de confiance et d’expression, l’approche thérapeutique de l’art contribue à la guérison et au bien-être psychologique, tout en favorisant une meilleure intégration sociale.

L’approche mémorielle de l’art se concentre sur la conservation et la transmission des souvenirs et des traditions. En Afrique, l’art joue un rôle crucial dans la préservation de la mémoire collective, en capturant des événements historiques, des pratiques culturelles et des récits oraux. Cette dimension mémorielle est essentielle pour transmettre les savoirs aux générations futures, assurant ainsi la continuité de l’identité culturelle. Par l’intermédiaire des œuvres d’art, les communautés peuvent revisiter leur passé, célébrer leurs ancêtres et renforcer leur cohésion sociale.

L’art dans l’analyse du rôle qu’elle joue en termes de développement économique et social doit être comprise dans sa multiplie dimension, identitaire, évolutive, socioéconomique et communicative. L’impact de l’art dans le développement économique se perçoit au niveau de son implémentation et son rayonnement au niveau local à travers les manifestations et événements culturels notamment les festivals, les foires…etc. Ces événements prônent l’éventuel rencontre entre les peuples à culture similaire et non similaire. Cependant, Les secteurs d’activités culturelles regorgent des opportunités intéressantes et des ressources disponibles pour le développement des activités susceptible d’être proposée sur le marché international ; ceci peut donc être vecteur d’attirance des investisseurs étrangers et même, la capacité des individus à créer de nouvelles activités économiques génératrices de revenus et de croissance afin de s’adapter aux évolutions rapides de la société.

 En termes d’industries culturelles, la structuration des activités culturelles en secteur d’activités économiques favorise la créativité, la création locale qui véhicule les valeurs et les différentes formes d’expression culturelles. Ainsi, les biens et services culturels permettent d’échanger, de faire circuler et de rendre visibles les différentes formes d’expressions artistiques mise à la disposition du public. Néanmoins, l’absence d’un accompagnement favorable par les pouvoirs publics fragilise le développement de la diversité culturelle dans les pays en développement démunis face aux formes d’expressions prédominantes en Provenance des filières culturelles mieux structurées des pays du Nord. L’art comme intégration sociale passe par l’affirmation de notre identité culturelle à travers nos langues maternelles, qui sont déjà inscrites dans les programmes scolaires et enseignées au Cameroun et même, il existe des centres d’apprentissage des langues nationales. Tout de même, avec la décentralisation, chaque communauté se doit de promouvoir et valoriser sa culture dans tous ses domaines.

L’ECOFEMINISME AU CAMEROUN

SOLUTION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Les changements climatiques sur la capacité productive des femmes dans le secteur agricole ont un impact visible sur les activités agropastorales pratiquées par les femmes. La femme dans sa vulnérabilité due aux changements climatiques voit son environnement se dégrader de jour en jour à cause des facteurs économiques et le manque de ressources naturelles. Sur le plan économique les femmes font face à de nombreux problèmes de financements nécessaires à l’accroissement de leur productivité agricole.

La dégradation des ressources naturelles réduit fortement les rendements sur le plan agricole. Le changement climatique est un enjeu majeur qui est de plus en plus récurrent en Afrique et dans le monde.  Cette situation affecte les femmes en fonction de leur culture, secteurs activités, régions, classes sociales, âges.

Cette rareté des ressources naturelles est une grande conséquence sur le phénomène du changement climatique. D’après Sophie ROUSSEAU. (2001), la vulnérabilité d’un groupe de personnes dans un écosystème dégrade l’environnement, autant une couche est faible, autant elle n’exerce pas une grande pression sur l’environnement.

Toujours dans cet optique, BADOLO (2006) pense que la vulnérabilité des communautés passe par 3 dimensions : la nature et les chocs climatiques, la sensibilité des moyens et modes d’existence au climat, la capacité des communautés à faire au risque climatique ; les changements climatiques sont à l’origine de nombreux dégâts matériels qui pourrait être réduit à travers la sensibilisation des moyens et mode d’existences au climat. 

ETAT DES LIEUX DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

PARTICIPATION DES JEUNES NON SCOLARISES ET DES FEMMES CAMEROUNAISES DANS LA LUTTE CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

L’une des problématiques d’actualité à laquelle l’humanité fait face est le réchauffement climatique. C’est un phénomène d’augmentation des températures, du niveau de la mer et de l’acidification. Ainsi, les projections climatiques présentées dans le dernier rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) indiquent que la température de la surface du globe est susceptible d’augmenter de 1,1 à 6,4° C supplémentaires au cours du 21eme siècle.

Le changement climatique est l’un des graves problèmes de l’humanité. Les communautés du Cameroun souffrent et souffriront à l’avenir face à ce phénomène global. La connaissance des changements climatiques est la première étape pour lutter contre ce phénomène.

 Le Cameroun est très vulnérable aux conséquences des changements climatiques (OCDE, 2011). L’analyse des relations entre le genre, le réchauffement climatique et la sécurité humaine se caractérise par la vulnérabilité des populations face aux changements climatiques. La sécurité humaine trouve sa pertinence dans le rôle que joue les enfants non scolarisés et les femmes dans l’économie familiale et du fait qu’elles subissent avec beaucoup d’acuité la perte des ressources naturelles.

 Les femmes et les enfants se sont toujours impliqués dans différentes activités de préservation de l’environnement (la collecte des objets plastique, le recyclage des métaux) malgré leur implication, l’insécurité alimentaire et la précarité due aux changements climatiques ne leur permet pas d’avoir une alimentation saine, variée et équilibrée. Par conséquent, cette mauvaise alimentation cause beaucoup de maladies. En outre, le changement climatique augmente la fréquence et l’intensité des évènements climatiques (canicules, sécheresse, tempête, inondation…). Ainsi donc, les océans se réchauffent, les conditions météorologiques et le cycle des saisons bouleversés, les évènements climatiques deviennent donc de plus en plus intenses. Toutefois, ces conditions de vulnérabilité créé une situation difficile chez les femmes, situation qu’elles ne peuvent maîtriser sans leur engagement ferme pour un développement local durable.

L’impact du réchauffement climatique et des catastrophes naturelles modifie la structure des foyers au fil du temps. Les changements climatiques aujourd’hui occupent une place importante dans la sécurité humaine. Il sera dont question de mettre en exergue la participation des jeunes non scolarisés d’une part, et l’impact des changements climatiques sur les femmes camerounaises.

La prise en compte des  jeunes non scolarisés dans le processus de lutte contre les diverses formes de pollution n’est pas effective au Cameroun , nous avons noté un manque d’initiative spécifiques portée à l’attention de cette couche défavorisée pourtant ces jeunes qui constitue 12% de l’effectif des jeunes entre 15 et 30 ans (INS 2015) ; une attention particulière mérite d’être  portée à l’encontre de ces jeunes qui peuvent être  utilisé pour des activités de collecte et de recyclage des déchets non biodégradables et autres substances qui polluent à la fois les sols, l’air et les eaux. Le développement des activités génératrices de revenus comme l’agroforesterie, la production du compost, le tissage avec pour matériaux en plastiques fils et autres objets en polystyrènes. Les activités artistiques séduisent ces jeunes qui pour leur épanouissement doivent être encouragés à travers des microprojets qui regroupent 10 à 20 individus.

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